En pleine nuit, Honoré sortit de sa chambre et alla prendre un peu l’air. C’est qu’on étouffait ! Vraiment, il commençait à se demander pourquoi il avait choisi de s’arrêter dans ce motel miteux, qui sentait l’humidité et les vieilles pierres. Un peu au hasard, en fait. L’étrange l’attirait irrésistiblement, un lieu aseptisé n’avait aucun mystère à son sens. Le secret lui semblait tellement plus complexe, plus intéressant, plus inaccessible.
Dès les premiers pas dans ce lieu, il sut qu’il venait découvrir encore une des multiples facettes du monde, et lorsqu’un homme l’interpella d’une voix doucereuse en lui demandant ce qu’il désirait, il s’arrêta et le regarda fixement. L’homme aussi.
Ils restèrent ainsi quelques secondes, un temps qui leur suffirent pour se comprendre et savoir qu’ils avaient en commun l’amour de la nuit et de l’incompréhensible. Il réserva une chambre et le réceptionniste disparut derrière un rideau.
En traversant les couloirs, vides, il examina les murs, les portes, la couleur du sol, tout, absolument tout, même ce qui ne présenterait pour un autre absolument aucun intérêt pour un autre.
A présent, appuyé à la rambarde, il contemplait le ciel qui paraissait chaque nuit différent, chaque nuit parsemé de nouvelles étoiles brillantes sur sa toile d’un noir profond. Et lui restait dans son motel, il n’allait pas admirer cette nature qu’on ne voyait presque pas la nuit, mais qui pourtant était tellement plus attirante après le crépuscule. Et il baissa les yeux sur la vallée et écouta la grande respiration du village endormi à laquelle se joignait les grincements, les couinements, les cris de la forêt. Tous ces sons mêlés lui faisaient entendre une géniale mélodie, un concert de musique avant-gardiste avec de longues plaintes hétéroclites, un morceau dont la partition n’existait pas et dont les voix ne pouvaient se compter.
Plus fort que le mystère du temps qui érode les ouvrages humains, le secret de la nature nocturne le séduisait. Rapidement, sans réfléchir, il prit sa valise, enfila maladroitement quelques affaires et sortit. Après avoir déposé le prix de la chambre sur le comptoir, il traversa la cour. Le vent soufflait doucement sur son visage, déplaçant quelques mèches de cheveux. Il s’assit quelques minutes sur un rocher et regarda les quelques voitures qui passait, troublant l’ordre de la nuit. C’est drôle tout de même de penser que ces gens-là vont tous à un endroit différent, ont tous une raison différente d’être ici, sur cette route de campagne en Auvergne, à 2 h 44 du matin. Il se mit à les imaginer. Peut-être que la mère de l’un d’entre eux était malade. Peut-être qu’un autre était gardien de nuit dans un parking. Peut-être aussi qu’un autre était comme lui, perdu dans l’immensité de la nuit, cherchant un endroit où il pourrait trouver le calme. Il se leva enfin au bout de quelques minutes de silence absolu, pendant lequel il n’entendit rien, ne sentit rien, ne pensa rien, regarda seulement les phares. Il monta dans la voiture, et prit la route, sans faire attention à la direction. Cela lui importait peu. On n’entendait que le bruit du moteur qui ronronnait. Il roula pendant une heure sur la route toute droite, puis, brusquement, s’arrêta. Il y avait là un bar, qui, étrangement, était ouvert à cette heure tardive. Il entra. Les quelques ivrognes qui se trouvaient là se retournèrent brusquement en entendant la porte qui claquait. Le lieu sentait l’alcool fort et la transpiration. On aurait dit que ces gens étaient là depuis toute la journée, qu’ils n’avaient pas bougé de leurs sièges. Il n’étaient pas beaucoup, quatre ou cinq. On entendit une rumeur dans la salle, que faisait donc cet étranger dans leur bar ? Lui feignit de ne pas voir l’agitation ambiante et s’installa au comptoir. Il commanda un verre. L’homme à côté de lui qui semblait avoir déjà bu quelques verres lui parla. Il marmonna d’abord quelques mots inintelligibles, si bien que Honoré ne pensait pas qu’il lui adressait la parole. Puis il commença une discussion :
« Oh ! Mais qu’est-ce que tu fous là mon gars ? Ici, y a rien, juste quelques poivrots qui moissisent dans ce bar…Et toi, tu as l’air impeccable !
- Je ne sais pas bien…je suis arrivé ici un peu par hasard. »
L’homme le regarda d’un air suspect.
« Depuis quand arrive-t-on dans les bars par hasard ? Tu as un souci, un chagrin ?
- Mais pas du tout, bredouilla … d’un air confus.
- Tu ne veux pas parler, je ne vais pas t’obliger. »
Honoré sortit de la salle et monta à nouveau dans sa voiture. Il alluma la radio, et l’on passait justement de la musique classique : Beethoveen. Il écouta avec plaisir la 9ème symphonie qui le berçait quelque temps, et ne faisait même presque plus attention à la route.
Alors, la voiture d’un homme qui conduisait en sens inverse rentra dans la sienne. C’est étrange comme les choses finissent vite.
"Petit souvenir de mon premier HOF à mes 15 ans "
Nom Ingame : Ronald67
Nombre de points : 180.000 ( j'ai commencé le 14 Mai
)
Ancienne alliance : Les Rangers
Pourquoi l'Empire d'Odyssia : Un jour je me promenais dans les classement et passais les dernières minutes a me promener sur les pages d'alliances et Odyssia ma vraiment tapé dans l'oeil, sinon plus serieusement je recherche une alliance active ce qui n'est pas le cas de mon alliance actuelle.
L'implication et le travail fournis par l'ensemble des membres de votre alliance mon poussé a déposer ma candidature, je suis ultra actif ! J'ai toujours une très grande expérience du jeu et j'ai toujours été dans de grosse alliances
Autres expériences sur Ogame :
Uni 25 top [375] raideur fou
1 HOF uni 25
6 Boulettes dépouillés ^^
Uni 04 top [560] mineur très offensif
0 HOF uni 04
19 Boulettes dépouillés ^^
Manière de jouer (mineur, raideur,..)
Mineur très offensif
Prendre connaissance de l'article 3 des "droits et devoirs"
Je suis obligé ?
( c'est fait hein
)
Choisir sa carrière au sein de l'Empire : "carrières"
ODYSSIA CIVITAS biensur !!
A bientot j'éspère
Ronald !